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Nereus Medicus

-Nom, prénom : Nereus [se prononce "Néréouse"] Medicus 

-Age :  22 ans

-Espèce : guérisseur

-Famille : Oxogarus Nertoma (père), Coria Nertoma (mère), Andeli Nertoma (sœur jumelle)

-Langues parlées : la langue commune, le gaulois, le latin

-Relations connues : Travaille pour la famille Damasus, s’entend très bien avec sa servante Emel.

-Activités connues : guérisseur, fait de nombreuses recherches et s’instruit souvent, chant

-Caractères dominants : calme, avenant, mâture, réservé

-Distinctions physiques : Peau pâle et immaculée si ce n’est la cicatrice en forme de croix en-dessous de sa clavicule gauche. De  longs cheveux roux. Ses iris ont décidé de mener une danse entre des poussières d’or, le bleu des ruisseaux traversant ses forêts natales et le vert frais du début de printemps.

" Dès son arrivée, il y a bien 6 ans, avec cette tignasse rousse, il ne passait pas inaperçu. Je pensais que Théobald voulait en faire un favoris, ou bien l'offrir à son fils en tant que compagnon de jeu. Mais il fait parti de l'un de leurs joyaux. Ils l'ont dégoté au fin fond de la Gaule. C'est un guérisseur. Et ça, les grandes familles se les arrache. Nereus a changé au fil des années. Je ne sais même pas si je suis soulagée de le voir désormais si sage et si raisonnable. "

Tout juste adulte, il fut témoin de l’invasion d’un empire. Un empire qui écrasa les querelles des petits rois qui dirigeaient des villages répartis à travers un vaste territoire où les temples n’étaient pas dressés de marbres, où les maisons de chefs se confondaient avec celles des autres habitants. On leur imposa l’impôt, des quantités exorbitantes qu’ils ne pouvaient fournir. Contraints cependant à les obéir, le petit peuple s’affaira pour donner ce qui était demandé et espérer rester en vie. Nereus, anciennement Sentios faisait partie d’une famille de fermiers.

Au mauvais endroit, au mauvais moment, il assista à un règlement de compte. Sa compassion pour l’homme à terre qui était dans un état lamentable lui fit oublier qui était l’ennemi. Il le guérit comme il guérissait les oisillons qui tombaient trop tôt du nid, comme il guérissait une patte d’un de leurs chevaux, comme il faisait passer la fièvre à sa sœur. Le soldat reparti, jambe à son cou. Le lendemain, il revint, mais pas seul. On l’enleva, c’est l’impression qu’il en avait en tout cas. Sa famille reçu de l’argent, assez pour se faire une place de bons marchands, pour construire une modeste villa et vivre sereinement. Le rouquin devint guérisseur pour une grande famille, les suivit à la capitale lorsque son territoire d’origine fut définitivement sous leur domination. Il perdit de vue sa famille. Elle était loin, ne serait imaginer à quel point. Il ignorait si les conflits ou tout simplement la vie les avait épargné. Il vivait avec cette incertitude après que sa colère provoqué par son enlèvement ce soit calmé. 

Il n’était pas à plaindre. On s’arrachait les guérisseurs. Précieux, il était bien traité pour ne pas leur donner l’envie de s’enfuir. Il n'était pas un esclave mais il n'était pas non plus un civile digne de ce nom. Il restait contraint par sa famille qui le gardait sous son aile. Au mieux de devenir le guérisseur de son village, il devint celui des Damanus. Une famille qui avait piétiné ses forêts d’enfance en s'impliquant dans les campagnes militaire, blasphémé ses dieux, qui l’avait arraché à ses proches… C'était une famille puissante dans la Rome, qui avait sa place dans la politique, dans le commerce..

 D’un autre côté, c’est avec culpabilité qu’il s’admet qu’il a pu s’attacher à certains membres de la famille pour laquelle il travaille. Sa relation avec eux a évolué au fil des années. Il s’est suffisamment assagie pour que l’on demande même son avis ou ses conseils. Sorte d'oiseau en cage, il a finit par accepté sa situation par défaut, coincé par trop d'incertitudes. Malgré tout, il essaie toujours d'écouter son cœur tant qu'il le peut.

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