Léa's R.P.G
"Je ne sais pas ce qu'il lui arrive. Il agit comme ça depuis la soirée avec ces potes là... J'arrive tout juste à l'apercevoir dans l'appart'. Il reste le plus gros du temps enfermé dans sa chambre! Je ne l'entend même pas jouer! Il m'inquiète. Non en fait, il me fait peur. Je ne veux pas qu'il fasse une connerie. Je suis à deux doigts d'appeler nos parents... "
~ Tasha
Leni Jefferson
- Nom prénom, surnom : Jefferson Leni, Némée (nom de scène)
- Age : 24 ans
- Espèce : humain
- Famille : Charles Jefferson ( père), Karya Jefferson (mère), Tasha Jefferson (petite sœur)
- Statut/ activités connues : bassiste, guitariste et chanteur, ancien membre des Crackers Beat, a actuellement abandonné son emploi
-Caractères dominants : franc, faussement assuré, faux calme provocateur, imprévisible
-Santé : narcoleptique avec traitement
Né une cuillère en argent dans la bouche, Leni a cependant grandit dans une famille rongée par les vices. En parler avec lui se révèle être une chose risquée.
Alors qu'il avait longtemps cherché l'approbation de ses parents à travers des études de droits, on le jeta quand même dehors pour être trop distrait par sa passion: la musique. Leni se trouve être un vrai petit génie de la corde et une voix qui accroche les auditeurs. Si les cours en université étaient ennuyeux à mourir, il a au moins eu l'opportunité de rencontrer d'autres passionnés de musique. Ensemble, ils se nommèrent Crackers Beat. Entre-temps, sa soeur le rejoignit dans une sorte de collocation. Chacun ramène sa part du gâteau. Le groupe de musique commençait à être connu localement, ils montaient sur des scènes de bars. Voir que leurs efforts commençaient à payer était une chose grisante. Mais c'était sans compter les caractères forts des membres dont bien sûr Leni. Ils ne filaient clairement pas les relations les plus tranquilles et le groupe à fini par se séparer. C'était peut-être la meilleure chose à faire mais le groupe était bien une des seules choses qui maintenait sa tête hors de l'eau. Leni ne semble pas capable d'entretenir des relations saines, il se perd toujours entre le besoin d'accaparement et le rejet brutal s'il n'obtient pas ce qu'il veut.
Quelques problèmes de santé, il n'y fait pas vraiment attention ou les enjambe tout en ignorant royalement les possibles conséquences. Enfin, il les connait mais fait mine de ne pas les voir. Il les aggrave d'ailleurs probablement si on se fie à son rythme de vie et ses consommations. A moins que ce soit un besoin inconscient de jouer avec le feu jusqu'à ce qu'il se brûle.
Récemment, il s'est rendu à une soirée. Le genre de soirée en intérieur de laquelle on ressort vers 4-5 heures du matin, marchant avec le levé du soleil. Leni n'est pas étranger à ce type de soirée. De temps en temps il y va. Il danse comme à son habitude, flirt comme à son habitude, bois des litres d'eau mais contrebalance bien avec des pilules... Ou mélange boisson et acides. Habitué aux doses importantes, il ne comprend pas ce gros trou noir alors qu'il se réveille sur un canapé. Il rejoindra la colocation dans un état peu glorieux. Il avait constamment froid et mettait cette sensation sur la rechute. La douche brûlante ne suffisait pas. Il vit son reflet dans le miroir, lui qui aimait les bords de mer et qui avait une chevelure de surfeur, il n'avait pas un peu pâli? Ses yeux semblaient être encore plus clairs qu'avant aussi... Je ne vous raconte pas sa tête quand il a vérifié sa température. Son état s'est aggravé en essayant de manger le plat le plus fade qu'il ait pu se faire pour s'éviter de vomir mais malgré ça, il n'y échappa pas. Il passa deux jours sans manger. Son travail avait essayé d'appeler, les connaissances avec qui il était aussi en soirée aussi, même sa soeur. Il parlait tout juste à travers la porte de sa chambre. Il avait l'impression que l'intérieur de son corps lui brûlait alors que sa peau semblait aussi froid qu'un métal. Un soir, il se laissa guider par un instinct qu'il ne connaissait pas, sortit de sa chambre par la fenêtre, ignorant royalement les étages pour tenter d'aller trouver ce que son corps demandait.